Vaincre la peur de parler en public
- La participation étudiante, selon Rocca (2010), peut être définie comme une combinaison de questions posées, de mains levées et de commentaires en classe. Rocca précise également que le contact visuel et les sourires démontrent un soutien aux étudiants.
→ Rocca, K. A. (2010). Student participation in the college classroom: An extended multidisciplinary literature review. Communication Education, 59(2), 185-213. https://doi.org/10.1080/03634520903505936.
- Brown et Pruis, dès 1958, ont exploré l’idée d’inciter les étudiants à parler en classe. Ils ont posé la question : « Que pouvons-nous faire pour rendre la discussion dans une classe moyenne plus intéressante et utile ? ». Ils avaient déjà identifié cela comme un problème réel chez les étudiants de première année universitaire. De plus, ils ont exploré la question de savoir pourquoi les étudiants ne participent pas en classe, avec les résultats suivants :
- Peur d’interrompre
- Peur des lacunes linguistiques
- Peur de ne pas parler couramment la langue
- Peur de ne pas se faire comprendre
- Peur de paraître intellectuellement inférieur
- Peur de faire des erreurs
Les auteurs proposent différentes stratégies de classe pour aider à réduire les peurs des étudiants.
→ Brown, C. T., & Pruis, J. J. (1958). Encouraging participation in classroom discussion. The Speech Trainer, 7(4), 344-346, http://dx.doi.org/10.1080/03634525809376980.
- Dans le contexte des États-Unis, l’étude suivante a révélé comment l’appel à froid entraînait une augmentation significative du nombre d’étudiants répondant volontairement aux questions en classe, participation qui augmentait avec le temps. Lors de la pose de questions, donnez à tous les étudiants le temps de réfléchir et de préparer leur réponse, puis demandez à n’importe quel étudiant de répondre (Dallimore et al., 2013).
→ Dallimore, E. J., Hertenstein, J. H., & Platt, M. B. (2013). Impact of cold-calling on student voluntary participation. Journal of Management Education, 37(3), 305-341. https://doi.org/10.1177/1052562912446067.
- Dans sa revue de littérature sur la participation des étudiants en classe, Rocca couvre 51 années de recherche dans ce domaine (1958-2009) et révise des éléments tels que les avantages de la participation et l’influence de l’enseignant sur celle-ci :
→ Rocca, K. A. (2010). Student participation in the college classroom : An extended multidisciplinary literature review. Communication Education, 59(2), 185-213. https://doi.org/10.1080/03634520903505936.
- Dans son ouvrage « Speaking Up without Freaking Out : 50 Techniques for Confident and Compelling Presenting », le professeur Abrahams propose un large éventail de techniques efficaces.
→ Abrahams, M. (2016). Speaking Up without Freaking Out: 50 Techniques for Confident and Compelling Presenting. Kendall Hunt Publishing.
- Le livre La Communication Non Violente : Un langage de vie, est une ressource clé pour la création d’environnements d’apprentissage sécurisants..
→ Rosenberg, M. B. (1999). Nonviolent Communication : A Language of Life. Puddledancer Press.
- Les devoirs d’écriture réflexive peuvent également promouvoir la réflexion des étudiants sur leur participation. Un exemple peut être trouvé dans : https://www.ucd.ie/teaching/resources/assessmentfeedback/keyassessmenttypes/reflectiveassignment/.
- Les étudiants peuvent trouver un club Toastmasters via le site Web : Toastmasters International. (s.d.). Trouver un club. https://www.toastmasters.org/find-a-club.
- Plus d’informations sur la façon de garantir un environnement de classe sûr et inclusif peuvent être trouvées ici : https://digitalstrategy.unt.edu/clear/teaching-resources/theory-practice/inclusive-instructional-strategies.html